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Dans la CIM-11 (11e volume de la Classification internationale des maladies), qui entre en vigueur en 2022, l'OMS se départit de l'idée que le burn-out, ou épuisement professionnel, est un phénomène général (CIM-10) en le classant désormais dans les « phénomènes liés au travail ». Dans les médias, ce nouveau statut prête à confusion, les uns affirmant que c'est la première fois que l'OMS inscrit le burn-out dans la CIM, tandis que les autres prétendent que c'est la première fois qu'il est considéré comme une maladie. Les deux affirmations sont en fait incorrectes. En effet, l'OMS opère une distinction entre les maladies d'une part, et ce qu'elle considère en l'espèce comme un phénomène lié au travail, d'autre part, en décrivant le burn-out dans le chapitre « Facteurs influant sur l'état de santé ou sur les motifs de recours aux services de santé ».
Pour l'OMS, le syndrome du burn-out comprend trois symptômes principaux :
Pour pouvoir parler de burn-out, il faut que ces trois symptômes soient présents simultanément et pendant une période prolongée. Cette précision devrait permettre de le différencier de certaines expériences, que la plupart des travailleurs ont sans doute déjà vécues au cours de leur carrière.
Quels sont les signes susceptibles d'indiquer qu'un état de burn-out est en train de se déclarer ?
Heureusement, le burn-out n'est pas non plus une fatalité. En effet, différentes mesures préventives peuvent être prises :
L'épuisement professionnel est une problématique actuelle et répandue, et on ne peut que se réjouir d'en voir les causes de plus en plus étudiées. Les précisions apportées par l’OMS au sujet de sa définition sont également un pas dans la bonne direction.
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