Après « The great resignation » et « the great renegotiation », voici venu le temps du « great regret » ? 

 

En mars, nous avons publié un article sur la grande renégociation.  

En guise de contre-offensive à la vague imminente de démissions (« the great resignation »), nous avons tout mis en œuvre pour retenir nos collaborateurs. 

 

  • Le télétravail a été utilisé comme un atout majeur et fait désormais partie intégrante du fonctionnement de nombreuses entreprises. 

  • Les descriptions de fonction n’étaient pas toujours très attrayantes, plus de variété a donc été apporté et les fonctions ont été clarifiées 

  • Les packages salariaux devaient être plus attractifs, une formalité avec un plan cafétéria. 

 

Équilibre et harmonie sur le plan financier, familial, psychologique et professionnel. Voilà ce qu’il fallait pour garantir une certaine rétention au sein de l’entreprise. 

 

Aujourd’hui, plusieurs mois après, la donne change à nouveau. Une évolution logique dans un monde « VUCA ».  

 

Les collaborateurs ayant quitté leur emploi trouvent-ils leur nouveau job tellement mieux ? Leur nouvel employeur est-il meilleur que les précédents ? Jack a-t-il pris un nouvel emploi pour remplacer Suzanne, qui a quitté cet emploi pour la même raison que Jack a quitté le sien ?  

 

Quelle est la réalité de vos collaborateurs et le problème est-il uniquement lié à l’employeur ? 

 

Une étude menée auprès de plus de 2 500 travailleurs/shifters a révélé que près des trois quarts d’entre eux (72 %) ont été « surpris ou déçus » que le nouvel emploi ou la nouvelle entreprise qui les avait poussés à démissionner s’avère « très différent(e) » de ce qu’ils avaient prévu. Près de la moitié (48 %) de ces travailleurs essaieraient de récupérer leur ancien emploi. Ce phénomène a été appelé « Shift Shock » par Kathryn Minshew de The Muse. 

 

Quelle est la source du problème ?

 

Une grande partie de la confusion est causée par la génération Z, les collaborateurs nés après 1995. Selon des recherches récentes, les facteurs que ces travailleurs trouvent les plus attrayants dans un nouvel emploi sont les suivants : 

  • un package salarial attractif assorti de conditions de travail secondaires (67 %) ; 

  • une entreprise dont les valeurs sont conformes aux leurs (62 %) ;  

  • une entreprise dont la raison d’être ne se limite pas à générer des recettes (61 %) ; 

  • une entreprise qui offre de nombreuses possibilités de développement de carrière et d’épanouissement personnel (59 %) ; 

  • une entreprise ayant une « réputation de marque forte » (49 %). 

     

    Ce sont tous des objectifs valables, mais sont-ils réalistes ? 

     

    Toutes les entreprises ne vendent pas des produits ou des services passionnants qui sont vitaux pour l’économie, toutes les entreprises ne sont pas durables et n’ont pas des possibilités de croissance illimitées... 

     

    De nombreuses entreprises offrent un emploi avec un salaire attractif, un lieu de travail agréable, une direction sympathique et un groupe de collègues intéressant... enfin, c’est ce qu’elles prétendent. Il est très probable que l’offre de la plupart des employeurs ne soit pas très différente de ce dont bénéficie déjà un travailleur dans son emploi actuel... 

     

    C’est un peu cliché, mais il vous suffit de poser la question aux travailleurs qui sont sur le marché du travail depuis plusieurs années. Ils vous diront que l’herbe est souvent la même partout (et que le café est tout aussi mauvais). 

     

    Les employeurs ne sont-ils pas assez transparents à ce sujet ? Ou bien les travailleurs se font-ils des illusions sur ce qu’ils peuvent attendre d’un nouvel employeur.  

     

    Dans tous les cas, si cette réalité ne fait pas l’objet d’une discussion au préalable, elle peut conduire à de l’insatisfaction et à des regrets quelques mois plus tard. Et cela coûtera cher, aussi bien au travailleur qu’à l’employeur. 

     

     

    Que pouvez-vous faire ? 

     

    Vous ne pouvez pas changer ce que vous ne connaissez pas. Apprenez donc à connaître vos collaborateurs, mesurez leur sentiment de bien-être, leur engagement, leur motivation et faites quelque chose des résultats !

     

    Feeling good works great ! Nous en restons convaincus !