Chaque été, le même phénomène se produit : le secteur de l’Horeca ne trouve pas assez de personnel et les boulangers font exploser le compteur des heures supplémentaires en raison de l’abondance des festivités. Dans ces moments-là, il peut être pratique de faire appel à des travailleurs supplémentaires. Mais vaut-il mieux choisir des étudiants jobistes ou des travailleurs flexi-job ? 

Un flexi-job est une forme d'emploi où les collaborateurs ayant une activité principale différente peuvent faire des heures supplémentaires dans des secteurs spécifiques. Vous pouvez ainsi déployer du personnel supplémentaire de manière intéressante financièrement aux moments les plus animés. 

 

Job étudiant ou flexi-job : que devez-vous savoir ? 

Vous pouvez ainsi déployer du personnel supplémentaire de manière rentable aux pics d’activité. De plus, le nombre d’heures de travail n’est pas limité dans ce système. Jusqu'à présent, la seule autre option flexible était le travail intérimaire, qui a également un coût. 

Vous êtes cependant limité à des secteurs spécifiques. Les travailleurs flexi-job peuvent être utilisés dans les secteurs de l’Horeca et de la vente au détail (bouchers, boulangers, coiffeurs, magasins de vêtements, supermarchés). Depuis janvier 2023, les secteurs des soins de santé, de la culture et de l'événementiel, entre autres, ont été ajoutés. Et depuis mars 2023, vous pouvez également exercer un flexi-job chez un chocolatier. Retrouvez ici plus d'informations spécifiques ainsi que les exceptions à ce sujet. 

Le système des flexi-jobs est fiscalement intéressant pour le collaborateur puisqu'il ne paie pas de cotisations sociales ni d'impôts. Le salaire brut est similaire au salaire net. 

De cette façon, les personnes qui ont, les 3 trimestres précédents, travaillés 4/5ème peuvent gagner quelque chose en plus chez un autre employeur.  

Mais c'est également avantageux pour les employeurs : ils ne paient que 25 % de cotisations patronales spéciales. La mise en place nécessite un peu d'administration, mais une fois que tous les documents sont établis, il suffit de les adapter à chaque fois au travailleur et à la période.   

Ce système de flexi-jobs peut sembler une concurrence pour les étudiants jobistes, mais ce n'est pas le cas, bien au contraire. Les étudiants jobistes sont autorisés à travailler 600 heures par année civile à un tarif très avantageux, ce qui les rend encore plus avantageux pour les entreprises que les flexi-jobs. En outre, de nombreux étudiants jobistes peuvent travailler à temps plein pendant un certain temps, alors que la plupart des travailleurs flexi-job combinent ce travail avec celui d'un autre employeur.  

Cependant, chaque année, il y a des périodes d'engorgement, telles que le blocus, les périodes d’examens et de secondes sessions. Ce sont des mois où les étudiants jobistes doivent se concentrer sur leurs études. Pour les entreprises ayant un pic d’activité, les flexi-jobs peuvent être une solution flexible, efficace et abordable financièrement. Les étudiants jobistes sont - tant qu’ils restent sous la barre des 600 heures - le plus intéressant fiscalement, les flexi-jobs sont ensuite l’alternative la plus abordable. 

 

En résumé 

Travailleur flexi-job 

  • Fiscalement intéressant pour le collaborateur et l’employeur 
  • Rapidement déployable 
  • Pas limité dans le nombre d’heures de travail 
  • La plupart du temps en combinaison d’un autre emploi 
  • Attention : pas possible dans toutes les commissions paritaires (champ d’application limité)  

 

Étudiants jobistes  

  • Encore plus intéressant qu’un travailleur flexi-job  
  • Peuvent uniquement travailler 600 heures par an pour le moment  
  • Peuvent la plupart du temps travailler à temps plein  
  • Attention aux périodes de blocus/examens/seconde session ! Depuis 2023, il existe également une différence entre les périodes de vacances en Wallonie et en Flandre.