Attentia
info@attentia.be
Aujourd’hui est un jour spécial pour un milliard de personnes: c’est en effet la Journée Internationale des Personnes handicapées. Vous avez bien lu: pas moins de 15% de la population mondiale souffre d’un handicap. En tant qu’employeur, il n’est pas toujours facile d’engager ou de maintenir à l’emploi une personne handicapée mais c’est possible en procédant aux aménagements matériels, immatériels et organisationnels adéquats.
Un beau matin - un lundi -, vous recevez un appel signalant que l’un de vos collaborateurs a eu un accident de vélo ou un AVC pendant le week-end. Ou un accident de travail, dans vos locaux. Et qu’il restera probablement handicapé à vie, avec des incapacités physiques, mentales, cognitives ou sensorielles.
Face à de telles circonstances, vous avez la possibilité, en tant qu’employeur, d’apporter votre soutien au collaborateur de diverses manières. Par exemple, en prévoyant des aménagements raisonnables qui peuvent être de nature matérielle, immatérielle ou organisationnelle. Un exemple: adapter l’espace de travail ou veiller à ce que le bâtiment soit accessible. Un conseil: essayer d’en tenir compte, le plus possible, dès la conception du bureau, des aménagements a posteriori étant souvent plus onéreux.
Un support immatériel peut par exemple prendre la forme d’un coaching ou d’un accompagnement. Mais vous pouvez également faciliter la vie de votre collaborateur en procédant à des aménagements organisationnels, par exemple en modifiant la nature de ses fonctions ou en prévoyant un horaire plus flexible, en autorisant du travail à temps partiel ou à domicile…
C’est là une situation qui n’a rien d’habituel et il est parfaitement compréhensible de ne pas savoir d’emblée comment (ré)agir. L’essentiel est de bien communiquer - entre entreprise et collaborateur - afin de déterminer quels sont les besoins et d’envisager les options qui s’offrent à vous.
Les autorités belges ont pris un certain nombre de mesures qui vous encouragent à recruter ou à protéger l’emploi des personnes souffrant de handicap. Tant votre entreprise que votre collaborateur ont droit à des interventions et à des primes. Cela concerne essentiellement, côté employeur, les charges sociales et le salaire et, côté employé, une indemnisation complémentaire pour ses frais de déplacement, l’aménagement de l’espace de travail, les outils ou les vêtements.
Compte tenu de la région où réside l’employé - c’est le principal, voire le seul critère -, vous pouvez vous adresser aux fonds régionaux pour obtenir une assistance. A savoir: PHARE (Personne Handicapée Autonomie Retrouvée) pour les francophones de Bruxelles, l’AVIQ (L'Agence pour une Vie de Qualité) en Wallonie, le VDAB (Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding) en Flandre, Actiris ou le VDAB (pour les Flamands de Bruxelles) et le Dienststelle für Personen mit Behinderung (pour les habitants de la Communauté germanophone).
N’oubliez par ailleurs pas de faire appel à l’expertise d’organismes qui s’occupent de handicaps spécifiques. On peut par exemple penser à la Ligue Braille, pour les employés souffrant de handicap visuel. Autre élément trop peu connu, surtout dans notre économie de services: les employés souffrant de problèmes de dos peuvent se tourner vers le programme de prévention des lombalgies de l'agence Fedris.
Nous nous tenons à vos côtés pour tous les aspects pratiques, légaux et humains.