Attentia
info@attentia.be
En tant que cadre dirigeant, réfléchissez-vous parfois à la façon dont vous dirigez ? Ou persistez-vous dans votre style sans vous poser de questions ? Pourquoi changeriez-vous, après tout vous êtes qui vous êtes ?
C’est très simple : en adaptant votre style de direction au collaborateur que vous avez devant vous, vous obtiendrez peut-être plus de lui. Qui ne signerait pas pour de meilleurs résultats, dans une atmosphère plus positive ?
Ce style convient pour des collaborateurs qui ont prouvé leur maîtrise totale de leur travail et leur capacité à travailler de manière autonome, et pour les cadres dirigeants qui sont prêts à déléguer une grande partie de leur contrôle. Expliquez clairement à vos collaborateurs le résultat que vous attendez, mais laissez-leur une marge de manœuvre suffisante pour qu’ils arrivent à ce résultat par eux-mêmes. Cela ne signifie pas que vous ne devez proposer aucune aide ni aucun soutien. Veillez à être disponible pour répondre à des questions et montrez de l’intérêt pour les activités de vos travailleurs, mais laissez l’initiative venir de leur côté. Cela implique aussi le fait qu’ils puissent aborder les choses d’une autre façon que celle à laquelle vous pensiez. Laissez-les prendre des décisions et focalisez-vous lors de l’évaluation sur le résultat obtenu.
Le style de direction dans un esprit de coaching est surtout efficace pour les membres de l’équipe avec un potentiel qui ont encore besoin d’un petit coup de pouce dans le dos pour mener à bien leur tâche avec autonomie. Ces personnes sont bonnes dans ce qu’elles font, mais ont souvent besoin d’une confirmation en raison d’un manque de confiance ou d’une expérience insuffisante à laquelle se raccrocher. Mettez-les sur la bonne voie et confirmez votre confiance en leurs capacités tout au long de ce parcours. Une fois que la confiance est là, vous pouvez passer à un style de direction axé sur le résultat, mais ne le faites pas de manière trop brusque. Une confiance en soi naissante peut vite être affectée.
En réalité, l’équipe compte aussi des membres moins compétents qui ne parviennent pas à exécuter leurs tâches de façon autonome. Pensez par exemple à de jeunes collaborateurs ou à des collaborateurs inexpérimentés qui doivent encore gagner leurs galons. Vous devez dans ce cas-ci être plus directif, pas seulement expliquer ce que vous attendez, mais aussi comment les choses doivent se faire. Entre-temps et en fin de compte, vous exercez aussi un contrôle sur la qualité du travail. Essayez avec le temps de passer à un style de type coaching. Si vous devez appliquer le style directif avec un collaborateur plus expérimenté, il est utile de voir à quoi cela tient. Ce collaborateur n’a-t-il pas été suffisamment encadré dans le passé ou peut-être n’est-ce pas la bonne personne au bon endroit ? Prenez des mesures dans les deux cas. En effet, cette situation est non seulement stressante pour l’équipe, mais aussi et d’abord pour la personne même.
Si votre collaborateur n’est pas motivé, cela n’a guère de sens d’essayer d’appliquer un des styles susmentionnés. Ce manque de motivation se rencontre souvent dans les entreprises qui connaissent une période difficile, mais aussi chez des collaborateurs qui ne voient guère le résultat final de leur dur labeur. Mettez l’accent sur la valeur ajoutée que votre collaborateur apporte au projet. Expliquez clairement l’objectif à atteindre et essayez de lui faire comprendre pourquoi cette tâche est si importante pour lui, l’équipe ou le service. Voyez si d’autres facteurs freinent encore la motivation et essayez d’y remédier ou du moins de les identifier.
Prenez le temps d’apprendre à connaître vos collaborateurs et adaptez votre style en conséquence. En effet, tout le monde est différent et tire sa motivation et sa joie de travailler de différents facteurs. Il est donc tout à fait possible que vous ayez à appliquer le même jour les quatre styles de direction susmentionnés.